La fin d'un rêve
Au fond, je le savais
Que tôt ou tard, ça s’arrêterait,
Mais je ne pensais vraiment pas
Que le retour à la réalité
Serait aussi brutal
Franche solitude
Dans cet endroit
Que j’essaye d’appeler ‘‘chez moi’’
Aujourd’hui je rêve que je rêve encore
De ces moments trop attendus
Qui ont finalement trop vite disparus
Des visages chers
Que je n’ai à mon goût qu’entraperçus
Retour au calme
Dans cet endroit
Que j’essaye d’appeler ‘‘chez moi’’
Murs que je déguise vainement
Pour qu’ils aient un air familier
Mais rien ne me retient ici
Pas d’ami, pas de lieu
Rien pour moi n’a ici d’importance
Aujourd’hui je rêve que je rêve encore
De ces moments trop attendus
Qui ont finalement trop vite disparus
Des visages chers
Que je n’ai à mon goût qu’entraperçus
Retour à une vie sans intérêt
Dans cet endroit
Que j’essaye d’appeler ‘‘chez moi’’
On me dit d’en profiter
Mais je crois qu’aujourd’hui
Je n’y arriverai pas
Alors je regarde encore cet endroit
Que j’essaye d’appeler ‘‘chez moi’’
Aujourd’hui je rêve que je rêve encore
De ces moments trop attendus
Qui ont finalement trop vite disparus
Des visages chers
Que je n’ai à mon goût qu’entraperçus
Aujourd’hui, je me réveille
Avec cette horrible sensation
Que ce n’était qu’un rêve
Que la vie n’a pas changé
Et que je suis toujours dans cet endroit
Que j’essaye d’appeler ‘‘chez moi’’
Dis-moi était-ce vraiment un rêve ?
Il avait l’air si vrai
Aujourd’hui je rêve que je rêve encore
De ces moments trop attendus
Qui ont finalement trop vite disparus
Des visages chers
Que je n’ai à mon goût qu’entraperçus
Pour eux le temps va son chemin
Pour moi, ça faisait trop longtemps
Des années, des siècles
Mais non, juste un mois et demi
A peine vue, à peine aperçue
Et pourtant si importante
Et je regarde encore cet endroit
Que j’essaye d’appeler ‘‘chez moi’’
Bien des choses ont changé,
Beaucoup sont restées les mêmes,
Mais ce n’est que plus de raisons
Pour toujours revenir
Vers cet endroit
Que j’appelle vraiment chez moi.